Ugo
2009-02-24 11:16:42 UTC
Bonjour à tous,
Suivant l'expression consacrée depuis peu, que je n'aime pas, qui a
néanmoins le mérite d'être comprise par tous - je disais donc, je rebondis
sur ce qu'a dit Mijo, à savoir :
« Rien qui m'énerve autant qu'un chiffre ou un guillemet tout seul perdu
en début de ligne. »
Indiscutablement, Mijo a raison, mais ma réflexion est d'ordre plus
général.
Moi qui visite souvent des forums "spécialisés", je me suis aperçu que les
gens y sont puristes dans leur domaine, mais avec une bonne part
d'intolérance.
Celui-ci va être choqué de voir un point d'exclamation en début de ligne,
celui-là va crier au scandale d'apercevoir une faute d'orthographe, cet
autre va pleurer de désespoir devant la faute de syntaxe, et cet autre
encore etc.
Le pire forum est celui de la langue française, où quelques participants,
à vouloir être puristes à tous crins, ne se rendent pas compte combien
eux-mêmes sont ridicules, avec leur imparfait du subjonctif.
Je crois qu'il faut garder quelque part une dose de tolérance, et ne pas
vouer aux gémonies le malheureux fautif. Soi-même, on n'est pas à l'abri
de le devenir.
J'ai acheté, sur les conseils d'un d'entre vous, le manuel des règles
typographiques, qui, manifestement, vous sert de référence. Mais s'il est
une référence, il n'est pas la seule (autre raison pour être tolérant).
Deux exemples. 1. Chez certains éditeurs, on écrit L'Odyssée (L majuscule
en italique + O majuscule et mot en italique) ; chez d'autres éditeurs on
écrit l'Odyssée (avec un l minuscule en romain, le reste en italique) ;
chez d'autres encore, l'Odyssée s'écrira ainsi tout en italique. -- Je
n'arrive pas à le reproduire dans mon courrier.
2. Les noms propres : d'après le manuel, on écrit les Stuarts (avec un s
final) ; chez certains éditeurs, on écrit les Stuart, parce que le
français ne met jamais la marque du pluriel aux noms propres.
Bien. Même si j'ai écrit des conneries, au moins suis-je à l'abri :
n'ai-je pas prêché la tolérance - du moins une certaine tolérance ?
Ugo
Suivant l'expression consacrée depuis peu, que je n'aime pas, qui a
néanmoins le mérite d'être comprise par tous - je disais donc, je rebondis
sur ce qu'a dit Mijo, à savoir :
« Rien qui m'énerve autant qu'un chiffre ou un guillemet tout seul perdu
en début de ligne. »
Indiscutablement, Mijo a raison, mais ma réflexion est d'ordre plus
général.
Moi qui visite souvent des forums "spécialisés", je me suis aperçu que les
gens y sont puristes dans leur domaine, mais avec une bonne part
d'intolérance.
Celui-ci va être choqué de voir un point d'exclamation en début de ligne,
celui-là va crier au scandale d'apercevoir une faute d'orthographe, cet
autre va pleurer de désespoir devant la faute de syntaxe, et cet autre
encore etc.
Le pire forum est celui de la langue française, où quelques participants,
à vouloir être puristes à tous crins, ne se rendent pas compte combien
eux-mêmes sont ridicules, avec leur imparfait du subjonctif.
Je crois qu'il faut garder quelque part une dose de tolérance, et ne pas
vouer aux gémonies le malheureux fautif. Soi-même, on n'est pas à l'abri
de le devenir.
J'ai acheté, sur les conseils d'un d'entre vous, le manuel des règles
typographiques, qui, manifestement, vous sert de référence. Mais s'il est
une référence, il n'est pas la seule (autre raison pour être tolérant).
Deux exemples. 1. Chez certains éditeurs, on écrit L'Odyssée (L majuscule
en italique + O majuscule et mot en italique) ; chez d'autres éditeurs on
écrit l'Odyssée (avec un l minuscule en romain, le reste en italique) ;
chez d'autres encore, l'Odyssée s'écrira ainsi tout en italique. -- Je
n'arrive pas à le reproduire dans mon courrier.
2. Les noms propres : d'après le manuel, on écrit les Stuarts (avec un s
final) ; chez certains éditeurs, on écrit les Stuart, parce que le
français ne met jamais la marque du pluriel aux noms propres.
Bien. Même si j'ai écrit des conneries, au moins suis-je à l'abri :
n'ai-je pas prêché la tolérance - du moins une certaine tolérance ?
Ugo