Pour sauver le logiciel FREEHAND…

[Yves Jean]

FREEHAND doit survivre…

Un logiciel est sur le point de disparaître… cela paraît banal… mais
cʼest un vrai outil de
travail que lʼon va supprimer à de nombreux graphistes à travers le
monde.

Pourquoi va-t-il disparaître ? non-pas parce quʼil est obsolète mais
parce quʼune grande
société lʼa acheté, lʼa absorbé, ne le met plus à jour depuis trois
ans et va le supprimer pour garder
son propre logiciel sans véritable concurrence en face de lui.

Une communauté sʼest formée pour soutenir FreeHand voici le lien :

http://www.freefreehand.org/index_fr.shtml

Mon témoignage est celui dʼune petite PME de 25 personnes,
spécialisée dans la création
et lʼimpression dʼétiquettes de vin et autres spiritueux. Nous
travaillons dans FreeHand depuis
1989 et grâce en partie à lui nous avons toujours pu lier créativité,
réactivité et production.

Ce qui est spécifique à notre style dʼimprimerie est le côté complexe
de lʼimpression dʼune
étiquette : papiers haut de gamme, impressions à chaud, vernis
gonflant, découpes spéciales,
sérigraphies et ceci sur des machines qui souvent gèrent 6 à 12
groupes dʼimpression en ligne.

La gestion des fichiers en amont est tout aussi complexe quant au
travail sur les
surimpressions, les engraissés, les impositions, les formes de
découpes spéciales, les
anamorphoses étc… En bref nous gérons tout cela, de la tablette
graphique jusquʼau flashage,
dans un seul et même logiciel : FreeHand.

Une autre spécificité dʼune imprimerie dʼétiquettes (et non des
moindres) est le côté
renouvelable de ce produit, cʼest à dire que nous faisons appel en
permanence à des fichiers
réalisés il y a un an, cinq ans ou vingt ans… que vont devenir tout
ces fichiers ? Le transfert dans
le logiciel concurrent est une vraie catastrophe. Il faudra les
reprendre à chaque fois. Nous avons
donc investi dans une formation de huit jours pour passer de FreeHand
à cet autre logiciel, ou
plutôt devrais-je dire à ces autres logiciels, car il en faut trois
pour arriver à peine à la cheville de
FreeHand. Même notre formateur en a été conscient de la difficulté et à
beaucoup souffert pour
monter une étiquette, choisie parmi les plus simples à réaliser.

Le but nʼest pas de comparer FreeHand à son concurrent direct, mais
plutôt de dire que les
utilisateurs doivent être libres de choisir le logiciel qui leur
convient le mieux pour sʼy sentir à lʼaise
et pour réaliser le meilleur travail et que la concurrence entre
logiciels a toujours fait progresser la
technique.

Nous continuons a utiliser FreeHand actuellement, mais pour combien
de temps?
Tôt ou tard une mise à jour du système de notre ordinateur bloquera le
fonctionnement de notre
logiciel favori.

En conclusion, ceux qui parmi vous se reconnaissent dans ce que je
viens de décrire sont
invités à mener une action, même minime, pour la survie de FreeHand.
Le meilleur geste est
certainement celui de souscrire à la Newsletter de Freefreehand et de
faire passer le message,
ceci, afin de maintenir les mises à jour de ce logiciel pour quʼil
reste opérationnel dans un
environnement informatique en évolution permanente. Ou alors, autre
solution, libérer le code
FreeHand pour en faire un logiciel libre.

Même si vous nʼêtes pas, ou nʼêtes plus, utilisateur de FreeHand,
merci dʼavance.
Yves Jean

[Anne G]

Post by Yves Jean
FREEHAND doit survivre…

[...]

Post by Yves Jean
En conclusion, ceux qui parmi vous se reconnaissent dans ce que je
viens de décrire sont
invités à mener une action, même minime, pour la survie de FreeHand.
Le meilleur geste est
certainement celui de souscrire à la Newsletter de Freefreehand et de
faire passer le message,
ceci, afin de maintenir les mises à jour de ce logiciel pour quʼil
reste opérationnel dans un
environnement informatique en évolution permanente. Ou alors, autre
solution, libérer le code
FreeHand pour en faire un logiciel libre.

Je signe des deux mains.

[Tardigradus]

Post by Anne G
Je signe des deux mains.

Moi aussi, si seulement je savais où signer ! La pétition n'est pas
encore en ligne.
Mais je suis bien d'accord : FreeHand doit vivre. Personnellement je ne
suis pas un fan de ce logiciel, dont je n'ai jamais aimé l'ergonomie,
mais je dois bien reconnaître qu'i est le seul à savoir faire tout un
tas de trucs qu'Illsutrator ne sait pas faire. Et j'y ai eu recours plus
d'une fois pour me dépanner alors qu'Illustrator n'y arrivait pas.

Et puis ça commence à bien faire, cette domination d'une ou deux grosses
boîtes sur le marché, qui nous met tous pieds et poings liés entre leurs
doigts crochus.
Encore qu'avec Adobe, hormis leur invraisemblable arrogance, nous
n'ayons pas trop à nous plaindre sur la qualité des logiciels. Mais ça
vient : les mises à jour sont désormais comme des péages obligatoires en
échange desquels on n'a pas forcément des trucs très intéressants,
correspondant à la demande des utilisateurs, mais bien plutôt ce que le
service marketing a décidé de nous octroyer : du tape-à-l'oeil, du
spectaculaire, du clinquant, oui, mais du productif, de l'efficace un
peu moins...

Dans ce contexte, la disparition de FreeHand est une vraie catastrophe,
et j'imagine que sa seule porte de sortie serait qu'Adobe accepte de le
verser dans domaine public. Néanmoins, on peut supposer également qu'ils
lui auront pompé une partie de ses techniques et qu'ils n'entendront pas
en donner libre accès à tout le monde. Et qu'ils préfèreront le voir
crever que de satisfaire des utilisateurs et des développeurs qui ne
sont certainement pas une menace pour eux.

[Yves Jean]

Post by Tardigradus

Post by Anne G
Je signe des deux mains.

Moi aussi, si seulement je savais où signer ! La pétition n'est pas
encore en ligne.
Mais je suis bien d'accord : FreeHand doit vivre. Personnellement je ne
suis pas un fan de ce logiciel, dont je n'ai jamais aimé l'ergonomie,
mais je dois bien reconnaître qu'i est le seul à savoir faire tout un
tas de trucs qu'Illsutrator ne sait pas faire. Et j'y ai eu recours plus
d'une fois pour me dépanner alors qu'Illustrator n'y arrivait pas.
Et puis ça commence à bien faire, cette domination d'une ou deux grosses
boîtes sur le marché, qui nous met tous pieds et poings liés entre leurs
doigts crochus.
Encore qu'avec Adobe, hormis leur invraisemblable arrogance, nous
n'ayons pas trop à nous plaindre sur la qualité des logiciels. Mais ça
vient : les mises à jour sont désormais comme des péages obligatoires en
échange desquels on n'a pas forcément des trucs très intéressants,
correspondant à la demande des utilisateurs, mais bien plutôt ce que le
service marketing a décidé de nous octroyer : du tape-à-l'oeil, du
spectaculaire, du clinquant, oui, mais du productif, de l'efficace un
peu moins...
Dans ce contexte, la disparition de FreeHand est une vraie catastrophe,
et j'imagine que sa seule porte de sortie serait qu'Adobe accepte de le
verser dans domaine public. Néanmoins, on peut supposer également qu'ils
lui auront pompé une partie de ses techniques et qu'ils n'entendront pas
en donner libre accès à tout le monde. Et qu'ils préfèreront le voir
crever que de satisfaire des utilisateurs et des développeurs qui ne
sont certainement pas une menace pour eux.
--
Tardigradus
e^iπ=-1 c'est magnifique

[Yves Jean]

Post by Tardigradus

Post by Anne G
Je signe des deux mains.

Moi aussi, si seulement je savais où signer ! La pétition n'est pas
encore en ligne.
Mais je suis bien d'accord : FreeHand doit vivre. Personnellement je ne
suis pas un fan de ce logiciel, dont je n'ai jamais aimé l'ergonomie,
mais je dois bien reconnaître qu'i est le seul à savoir faire tout un
tas de trucs qu'Illsutrator ne sait pas faire. Et j'y ai eu recours plus
d'une fois pour me dépanner alors qu'Illustrator n'y arrivait pas.
Et puis ça commence à bien faire, cette domination d'une ou deux grosses
boîtes sur le marché, qui nous met tous pieds et poings liés entre leurs
doigts crochus.
Encore qu'avec Adobe, hormis leur invraisemblable arrogance, nous
n'ayons pas trop à nous plaindre sur la qualité des logiciels. Mais ça
vient : les mises à jour sont désormais comme des péages obligatoires en
échange desquels on n'a pas forcément des trucs très intéressants,
correspondant à la demande des utilisateurs, mais bien plutôt ce que le
service marketing a décidé de nous octroyer : du tape-à-l'oeil, du
spectaculaire, du clinquant, oui, mais du productif, de l'efficace un
peu moins...
Dans ce contexte, la disparition de FreeHand est une vraie catastrophe,
et j'imagine que sa seule porte de sortie serait qu'Adobe accepte de le
verser dans domaine public. Néanmoins, on peut supposer également qu'ils
lui auront pompé une partie de ses techniques et qu'ils n'entendront pas
en donner libre accès à tout le monde. Et qu'ils préfèreront le voir
crever que de satisfaire des utilisateurs et des développeurs qui ne
sont certainement pas une menace pour eux.
--
Tardigradus
e^iπ=-1 c'est magnifique

Bonsoir et merci…
En fait il n'y a pas de pétition à signer, mais juste une adhésion
(gratuite) à la newsletter de Freefreehand dont je remets le lien ici:
http://www.freefreehand.org/index_fr.shtml
Une fois sur la page, aller dans la partie gauche ou il y a marqué
"JOIN US" .

Petite récré en vidéo :

[BPE]

Post by Yves Jean
FREEHAND doit survivre…
Un logiciel est sur le point de disparaître… cela paraît banal… mais
cʼest un vrai outil de
travail que lʼon va supprimer à de nombreux graphistes à travers le
monde.
Pourquoi va-t-il disparaître ? non-pas parce quʼil est obsolète mais
parce quʼune grande
société lʼa acheté, lʼa absorbé, ne le met plus à jour depuis trois
ans et va le supprimer pour garder
son propre logiciel sans véritable concurrence en face de lui.
http://www.freefreehand.org/index_fr.shtml
Mon témoignage est celui dʼune petite PME de 25 personnes,
spécialisée dans la création
et lʼimpression dʼétiquettes de vin et autres spiritueux. Nous
travaillons dans FreeHand depuis
1989 et grâce en partie à lui nous avons toujours pu lier créativité,
réactivité et production.
Ce qui est spécifique à notre style dʼimprimerie est le côté complexe
de lʼimpression dʼune
étiquette : papiers haut de gamme, impressions à chaud, vernis
gonflant, découpes spéciales,
sérigraphies et ceci sur des machines qui souvent gèrent 6 à 12
groupes dʼimpression en ligne.
La gestion des fichiers en amont est tout aussi complexe quant au
travail sur les
surimpressions, les engraissés, les impositions, les formes de
découpes spéciales, les
anamorphoses étc… En bref nous gérons tout cela, de la tablette
graphique jusquʼau flashage,
dans un seul et même logiciel : FreeHand.
Une autre spécificité dʼune imprimerie dʼétiquettes (et non des
moindres) est le côté
renouvelable de ce produit, cʼest à dire que nous faisons appel en
permanence à des fichiers
réalisés il y a un an, cinq ans ou vingt ans… que vont devenir tout
ces fichiers ? Le transfert dans
le logiciel concurrent est une vraie catastrophe. Il faudra les
reprendre à chaque fois. Nous avons
donc investi dans une formation de huit jours pour passer de FreeHand
à cet autre logiciel, ou
plutôt devrais-je dire à ces autres logiciels, car il en faut trois
pour arriver à peine à la cheville de
FreeHand. Même notre formateur en a été conscient de la difficulté et à
beaucoup souffert pour
monter une étiquette, choisie parmi les plus simples à réaliser.
Le but nʼest pas de comparer FreeHand à son concurrent direct, mais
plutôt de dire que les
utilisateurs doivent être libres de choisir le logiciel qui leur
convient le mieux pour sʼy sentir à lʼaise
et pour réaliser le meilleur travail et que la concurrence entre
logiciels a toujours fait progresser la
technique.
Nous continuons a utiliser FreeHand actuellement, mais pour combien
de temps?
Tôt ou tard une mise à jour du système de notre ordinateur bloquera le
fonctionnement de notre
logiciel favori.
En conclusion, ceux qui parmi vous se reconnaissent dans ce que je
viens de décrire sont
invités à mener une action, même minime, pour la survie de FreeHand.
Le meilleur geste est
certainement celui de souscrire à la Newsletter de Freefreehand et de
faire passer le message,
ceci, afin de maintenir les mises à jour de ce logiciel pour quʼil
reste opérationnel dans un
environnement informatique en évolution permanente. Ou alors, autre
solution, libérer le code
FreeHand pour en faire un logiciel libre.
Même si vous nʼêtes pas, ou nʼêtes plus, utilisateur de FreeHand,
merci dʼavance.
Yves Jean

Bonjour,

Je connais mal Freehand mais peu importe, mon message est plutôt un
témoignage de soutien de sympathie et de support sur l'initiative.

Je suis (ou plutôt j'étais) un formateur sur l'autre logiciel dont tu
parles qui me souviens d'une formation que j'ai animée il y a 3 ans.
Je me suis retrouvé dans la situation de ton formateur qui a galéré pour
gérer une étiquette de vins.

Sauf que là il s'agissait de gravure de médailles de métal - société
leader français qui porte le nom d'une personne qui a fait un livre qui
s'appelle "la France vue d'en haut" c'est la même famille - bref.

Cette entreprise travaillait depuis de nombreuses années avec Corel et
en était ravi. Les décisions du groupe était de passer au logiciel de
l'autre opinion et pas de discussion, on vous paie un formateur et c'est
comme ça...

En amont de la formation lorsque j'ai reçu les fichiers gérés avec
Corel, je me suis dis un truc du genre... p... de m...
Ok j'ai faim donc j'y vais.
Lorsque j'ai terminé la formation, je connaissais plein de trucs sur les
techniques de taille douce et de repoussement de métal à la gouge.
Mais j'avoue que je ne sais pas si ils sont désormais ravis de
travailler avec le logiciel de l'autre opinion...

J'ai plein d'exemples comme ça de formations sur Illustrator ou je me
suis retrouvé à ramer parce que chaque process est différent, des
habitudes de méthodes ont été appréhendée dans leurs ensemble et surtout
de bout en bout. Je n'y connais rien en impression d'étiquettes de vin
mais je comprend que la notion de vernis gonflant doit correspondre à
une même problématique que la notion de taille douce ou taille dure sur
métal et que tout formateur que tu sois et avec tes compétences, tu es
hors contexte en regard avec des méthodes professionnelle lissées et
ajustées mois après mois et années après années et prises dans une
globalité.

C'est d'ailleurs une des raisons principales pour laquelle j'ai
abandonné les formations sur cet outil de l'autre opinion. Etant
formateur en indépendant je me rendais vite compte que le centre de
formation faisait appel à moi parce que tout les autres formateurs avait
refusé. Mais à l'époque j'avais faim...

J'ai ainsi animé des formations "formidables" pour plein de sociétés qui
désiraient migrer ou que l'on avait imposé à migrer.
Et, à chaque fois je me trouvais devant le client qui avait un problème
particulier, des process différents, des savoir-faire que je ne
connaissais pas.

Exemples :
- Zadig et Voltaire pour de l'incrustation d'images de peau de serpent
sur des visuels de sacs à main crayonnés à la main (je jure que c'est
vrai...)
- Séphora pour des plans d'implantation de magasins (ok ça c'était plus
simple)
- La Délégation de l'Armement pour des gabarits de marquage sur des
munitions et des obus (je jure aussi que c'est vrai...)
- Reflet de France pour du design de packaging à plat (métier très
particulier et très spécifique auquel j'avoue que je ne suis pas expert
mais on ne m'avait pas prévenu)

Et je rentrais chez moi à chaque fois en me demandant ce que je faisais
là - et en plus j'étais mal payé.
J'ai donc arrêté cette activité de folie.

Donc on n'arrête pas une équipe qui gagne, si Freehand rempli son job et
qui fait ce que l'on lui demande, vive Freehand...

Il est toujours dur de voir un bon produit disparaître non pas parce
qu'il est pas bon mais parce qu'il ne correspond plus à une logique
économique de son éditeur. PageMaker a subit la même trappe d'ailleurs.

Complétement hors sujet, et pour les anciens du secteur, il existait un
outil génial appelé More (édité par Symantech à l'époque). Symantech
l'antivirus ? oui oui, sauf que cet éditeur n'a jamais su le vendre et
l'a "tué". Il n'y a pas d'outil qui fait la même chose actuellement (à
ma connaissance du moins).
More était un outil de gestion d'idées super génial et très intuitif à
utiliser.
Lorsque j'ai à gérer des idées ou à dégrossir une problématique, je
prend un de mes vieux Macintosh sous OS 8 (!!!) qui ne sert qu'à ça
d'ailleurs pour utiliser More.
Et ensuite je fais un export Word et - heureusement - ce vieux MacBook a
été le premier à être équipé d'un unique port en USB 1. Je puis encore
donc lui glisser une clé USB dans le corps.

Sinon je fais comment avec le port SCSI ? ou ma liaison ADB ? Et ce
vieux Macintosh date de 1999... juste 10 ans...

On se retrouve avec des outils, des matériels avec lesquels il faut se
débrouiller, alors que les technos ont évolués et que certaines - très
bonnes, ont été abandonnées sur le bord du chemin. C'est super frustrant.

Alors respect mon ami, on est en phase, ras le bol des technos qui nous
obligent à nous remettre en cause non pas sur nos métiers de base mais
sur les moyens de faire ce métier.

Petite annonce N°1
Recherche moyen de lire des fichiers WordPerfect.

Petite annonce N°2
Recherche moyen de lire des bandes magnéto-optiques ou des cartouches
Syquest.


Tonton BP

[BPE]

Post by Yves Jean
FREEHAND doit survivre…
Un logiciel est sur le point de disparaître… cela paraît banal… mais
cʼest un vrai outil de
travail que lʼon va supprimer à de nombreux graphistes à travers le
monde.
Pourquoi va-t-il disparaître ? non-pas parce quʼil est obsolète mais
parce quʼune grande
société lʼa acheté, lʼa absorbé, ne le met plus à jour depuis trois
ans et va le supprimer pour garder
son propre logiciel sans véritable concurrence en face de lui.
http://www.freefreehand.org/index_fr.shtml
Mon témoignage est celui dʼune petite PME de 25 personnes,
spécialisée dans la création
et lʼimpression dʼétiquettes de vin et autres spiritueux. Nous
travaillons dans FreeHand depuis
1989 et grâce en partie à lui nous avons toujours pu lier créativité,
réactivité et production.
Ce qui est spécifique à notre style dʼimprimerie est le côté complexe
de lʼimpression dʼune
étiquette : papiers haut de gamme, impressions à chaud, vernis
gonflant, découpes spéciales,
sérigraphies et ceci sur des machines qui souvent gèrent 6 à 12
groupes dʼimpression en ligne.
La gestion des fichiers en amont est tout aussi complexe quant au
travail sur les
surimpressions, les engraissés, les impositions, les formes de
découpes spéciales, les
anamorphoses étc… En bref nous gérons tout cela, de la tablette
graphique jusquʼau flashage,
dans un seul et même logiciel : FreeHand.
Une autre spécificité dʼune imprimerie dʼétiquettes (et non des
moindres) est le côté
renouvelable de ce produit, cʼest à dire que nous faisons appel en
permanence à des fichiers
réalisés il y a un an, cinq ans ou vingt ans… que vont devenir tout
ces fichiers ? Le transfert dans
le logiciel concurrent est une vraie catastrophe. Il faudra les
reprendre à chaque fois. Nous avons
donc investi dans une formation de huit jours pour passer de FreeHand
à cet autre logiciel, ou
plutôt devrais-je dire à ces autres logiciels, car il en faut trois
pour arriver à peine à la cheville de
FreeHand. Même notre formateur en a été conscient de la difficulté et à
beaucoup souffert pour
monter une étiquette, choisie parmi les plus simples à réaliser.
Le but nʼest pas de comparer FreeHand à son concurrent direct, mais
plutôt de dire que les
utilisateurs doivent être libres de choisir le logiciel qui leur
convient le mieux pour sʼy sentir à lʼaise
et pour réaliser le meilleur travail et que la concurrence entre
logiciels a toujours fait progresser la
technique.
Nous continuons a utiliser FreeHand actuellement, mais pour combien
de temps?
Tôt ou tard une mise à jour du système de notre ordinateur bloquera le
fonctionnement de notre
logiciel favori.
En conclusion, ceux qui parmi vous se reconnaissent dans ce que je
viens de décrire sont
invités à mener une action, même minime, pour la survie de FreeHand.
Le meilleur geste est
certainement celui de souscrire à la Newsletter de Freefreehand et de
faire passer le message,
ceci, afin de maintenir les mises à jour de ce logiciel pour quʼil
reste opérationnel dans un
environnement informatique en évolution permanente. Ou alors, autre
solution, libérer le code
FreeHand pour en faire un logiciel libre.
Même si vous nʼêtes pas, ou nʼêtes plus, utilisateur de FreeHand,
merci dʼavance.
Yves Jean

Bonjour,

Je connais mal Freehand mais peu importe, mon message est plutôt un
témoignage de soutien de sympathie et de support sur l'initiative.

Je suis (ou plutôt j'étais) un formateur sur l'autre logiciel dont tu
parles qui me souviens d'une formation que j'ai animée il y a 3 ans.
Je me suis retrouvé dans la situation de ton formateur qui a galéré pour
gérer une étiquette de vins.

Sauf que là il s'agissait de gravure de médailles de métal - société
leader français qui porte le nom d'une personne qui a fait un livre qui
s'appelle "la France vue d'en haut" c'est la même famille - bref.

Cette entreprise travaillait depuis de nombreuses années avec Corel et
en était ravi. Les décisions du groupe était de passer au logiciel de
l'autre opinion et pas de discussion, on vous paie un formateur et c'est
comme ça...

En amont de la formation lorsque j'ai reçu les fichiers gérés avec
Corel, je me suis dis un truc du genre... p... de m...
Ok j'ai faim donc j'y vais.
Lorsque j'ai terminé la formation, je connaissais plein de trucs sur les
techniques de taille douce et de repoussement de métal à la gouge.
Mais j'avoue que je ne sais pas si ils sont désormais ravis de
travailler avec le logiciel de l'autre opinion...

J'ai plein d'exemples comme ça de formations sur Illustrator ou je me
suis retrouvé à ramer parce que chaque process est différent, des
habitudes de méthodes ont été appréhendée dans leurs ensemble et surtout
de bout en bout. Je n'y connais rien en impression d'étiquettes de vin
mais je comprend que la notion de vernis gonflant doit correspondre à
une même problématique que la notion de taille douce ou taille dure sur
métal et que tout formateur que tu sois et avec tes compétences, tu es
hors contexte en regard avec des méthodes professionnelle lissées et
ajustées mois après mois et années après années et prises dans une
globalité.

C'est d'ailleurs une des raisons principales pour laquelle j'ai
abandonné les formations sur cet outil de l'autre opinion. Etant
formateur en indépendant je me rendais vite compte que le centre de
formation faisait appel à moi parce que tout les autres formateurs avait
refusé. Mais à l'époque j'avais faim...

J'ai ainsi animé des formations "formidables" pour plein de sociétés qui
désiraient migrer ou que l'on avait imposé à migrer.
Et, à chaque fois je me trouvais devant le client qui avait un problème
particulier, des process différents, des savoir-faire que je ne
connaissais pas.

Exemples :
- Zadig et Voltaire pour de l'incrustation d'images de peau de serpent
sur des visuels de sacs à main crayonnés à la main (je jure que c'est
vrai...)
- Séphora pour des plans d'implantation de magasins (ok ça c'était plus
simple)
- La Délégation de l'Armement pour des gabarits de marquage sur des
munitions et des obus (je jure aussi que c'est vrai...)
- Reflet de France pour du design de packaging à plat (métier très
particulier et très spécifique auquel j'avoue que je ne suis pas expert
mais on ne m'avait pas prévenu)

Et je rentrais chez moi à chaque fois en me demandant ce que je faisais
là - et en plus j'étais mal payé.
J'ai donc arrêté cette activité de folie.

Donc on n'arrête pas une équipe qui gagne, si Freehand rempli son job et
qui fait ce que l'on lui demande, vive Freehand...

Il est toujours dur de voir un bon produit disparaître non pas parce
qu'il est pas bon mais parce qu'il ne correspond plus à une logique
économique de son éditeur. PageMaker a subit la même trappe d'ailleurs.

Complétement hors sujet, et pour les anciens du secteur, il existait un
outil génial appelé More (édité par Symantech à l'époque). Symantech
l'antivirus ? oui oui, sauf que cet éditeur n'a jamais su le vendre et
l'a "tué". Il n'y a pas d'outil qui fait la même chose actuellement (à
ma connaissance du moins).
More était un outil de gestion d'idées super génial et très intuitif à
utiliser.
Lorsque j'ai à gérer des idées ou à dégrossir une problématique, je
prend un de mes vieux Macintosh sous OS 8 (!!!) qui ne sert qu'à ça
d'ailleurs pour utiliser More.
Et ensuite je fais un export Word et - heureusement - ce vieux MacBook a
été le premier à être équipé d'un unique port en USB 1. Je puis encore
donc lui glisser une clé USB dans le corps.

Sinon je fais comment avec le port SCSI ? ou ma liaison ADB ? Et ce
vieux Macintosh date de 1999... juste 10 ans...

On se retrouve avec des outils, des matériels avec lesquels il faut se
débrouiller, alors que les technos ont évolués et que certaines - très
bonnes, ont été abandonnées sur le bord du chemin. C'est super frustrant.

Alors respect mon ami, on est en phase, ras le bol des technos qui nous
obligent à nous remettre en cause non pas sur nos métiers de base mais
sur les moyens de faire ce métier.

Petite annonce N°1
Recherche moyen de lire des fichiers WordPerfect.

Petite annonce N°2
Recherche moyen de lire des bandes magnéto-optiques ou des cartouches
Syquest.


Tonton BP

[Contrariness]

Post by BPE
Petite annonce N°1
Recherche moyen de lire des fichiers WordPerfect.

WordPerfect, ca s'ouvre avec OpenOffice

Post by BPE
Petite annonce N°2
Recherche moyen de lire des bandes magnéto-optiques ou des cartouches
Syquest.

Suis en RP et j'ai encore un poste sous NT4 pour lire les LS120, JAZ,
ZIP PC100, Syquest.. (Sorry rien pour les magneto-optiques)

Mais si c'est ecrit en format MAC... je crois pas que j'ai un soft de
transcodage qui fonctionne sous NT4.

[BPE]

Post by Yves Jean
FREEHAND doit survivre…
Un logiciel est sur le point de disparaître… cela paraît banal… mais
cʼest un vrai outil de
travail que lʼon va supprimer à de nombreux graphistes à travers le
monde.
Pourquoi va-t-il disparaître ? non-pas parce quʼil est obsolète mais
parce quʼune grande
société lʼa acheté, lʼa absorbé, ne le met plus à jour depuis trois
ans et va le supprimer pour garder
son propre logiciel sans véritable concurrence en face de lui.
http://www.freefreehand.org/index_fr.shtml
Mon témoignage est celui dʼune petite PME de 25 personnes,
spécialisée dans la création
et lʼimpression dʼétiquettes de vin et autres spiritueux. Nous
travaillons dans FreeHand depuis
1989 et grâce en partie à lui nous avons toujours pu lier créativité,
réactivité et production.
Ce qui est spécifique à notre style dʼimprimerie est le côté complexe
de lʼimpression dʼune
étiquette : papiers haut de gamme, impressions à chaud, vernis
gonflant, découpes spéciales,
sérigraphies et ceci sur des machines qui souvent gèrent 6 à 12
groupes dʼimpression en ligne.
La gestion des fichiers en amont est tout aussi complexe quant au
travail sur les
surimpressions, les engraissés, les impositions, les formes de
découpes spéciales, les
anamorphoses étc… En bref nous gérons tout cela, de la tablette
graphique jusquʼau flashage,
dans un seul et même logiciel : FreeHand.
Une autre spécificité dʼune imprimerie dʼétiquettes (et non des
moindres) est le côté
renouvelable de ce produit, cʼest à dire que nous faisons appel en
permanence à des fichiers
réalisés il y a un an, cinq ans ou vingt ans… que vont devenir tout
ces fichiers ? Le transfert dans
le logiciel concurrent est une vraie catastrophe. Il faudra les
reprendre à chaque fois. Nous avons
donc investi dans une formation de huit jours pour passer de FreeHand
à cet autre logiciel, ou
plutôt devrais-je dire à ces autres logiciels, car il en faut trois
pour arriver à peine à la cheville de
FreeHand. Même notre formateur en a été conscient de la difficulté et à
beaucoup souffert pour
monter une étiquette, choisie parmi les plus simples à réaliser.
Le but nʼest pas de comparer FreeHand à son concurrent direct, mais
plutôt de dire que les
utilisateurs doivent être libres de choisir le logiciel qui leur
convient le mieux pour sʼy sentir à lʼaise
et pour réaliser le meilleur travail et que la concurrence entre
logiciels a toujours fait progresser la
technique.
Nous continuons a utiliser FreeHand actuellement, mais pour combien
de temps?
Tôt ou tard une mise à jour du système de notre ordinateur bloquera le
fonctionnement de notre
logiciel favori.
En conclusion, ceux qui parmi vous se reconnaissent dans ce que je
viens de décrire sont
invités à mener une action, même minime, pour la survie de FreeHand.
Le meilleur geste est
certainement celui de souscrire à la Newsletter de Freefreehand et de
faire passer le message,
ceci, afin de maintenir les mises à jour de ce logiciel pour quʼil
reste opérationnel dans un
environnement informatique en évolution permanente. Ou alors, autre
solution, libérer le code
FreeHand pour en faire un logiciel libre.
Même si vous nʼêtes pas, ou nʼêtes plus, utilisateur de FreeHand,
merci dʼavance.
Yves Jean

Bonjour,

Je connais mal Freehand mais peu importe, mon message est plutôt un
témoignage de soutien de sympathie et de support sur l'initiative.

Je suis (ou plutôt j'étais) un formateur sur l'autre logiciel dont tu
parles qui me souviens d'une formation que j'ai animée il y a 3 ans.
Je me suis retrouvé dans la situation de ton formateur qui a galéré pour
gérer une étiquette de vins.

Sauf que là il s'agissait de gravure de médailles de métal - société
leader français qui porte le nom d'une personne qui a fait un livre qui
s'appelle "la France vue d'en haut" c'est la même famille - bref.

Cette entreprise travaillait depuis de nombreuses années avec Corel et
en était ravi. Les décisions du groupe était de passer au logiciel de
l'autre opinion et pas de discussion, on vous paie un formateur et c'est
comme ça...

En amont de la formation lorsque j'ai reçu les fichiers gérés avec
Corel, je me suis dis un truc du genre... p... de m...
Ok j'ai faim donc j'y vais.
Lorsque j'ai terminé la formation, je connaissais plein de trucs sur les
techniques de taille douce et de repoussement de métal à la gouge.
Mais j'avoue que je ne sais pas si ils sont désormais ravis de
travailler avec le logiciel de l'autre opinion...

J'ai plein d'exemples comme ça de formations sur Illustrator ou je me
suis retrouvé à ramer parce que chaque process est différent, des
habitudes de méthodes ont été appréhendée dans leurs ensemble et surtout
de bout en bout. Je n'y connais rien en impression d'étiquettes de vin
mais je comprend que la notion de vernis gonflant doit correspondre à
une même problématique que la notion de taille douce ou taille dure sur
métal et que tout formateur que tu sois et avec tes compétences, tu es
hors contexte en regard avec des méthodes professionnelle lissées et
ajustées mois après mois et années après années et prises dans une
globalité.

C'est d'ailleurs une des raisons principales pour laquelle j'ai
abandonné les formations sur cet outil de l'autre opinion. Etant
formateur en indépendant je me rendais vite compte que le centre de
formation faisait appel à moi parce que tout les autres formateurs avait
refusé. Mais à l'époque j'avais faim...

J'ai ainsi animé des formations "formidables" pour plein de sociétés qui
désiraient migrer ou que l'on avait imposé à migrer.
Et, à chaque fois je me trouvais devant le client qui avait un problème
particulier, des process différents, des savoir-faire que je ne
connaissais pas.

Exemples :
- Zadig et Voltaire pour de l'incrustation d'images de peau de serpent
sur des visuels de sacs à main crayonnés à la main (je jure que c'est
vrai...)
- Séphora pour des plans d'implantation de magasins (ok ça c'était plus
simple)
- La Délégation de l'Armement pour des gabarits de marquage sur des
munitions et des obus (je jure aussi que c'est vrai...)
- Reflet de France pour du design de packaging à plat (métier très
particulier et très spécifique auquel j'avoue que je ne suis pas expert
mais on ne m'avait pas prévenu)

Et je rentrais chez moi à chaque fois en me demandant ce que je faisais
là - et en plus j'étais mal payé.
J'ai donc arrêté cette activité de folie.

Donc on n'arrête pas une équipe qui gagne, si Freehand rempli son job et
qui fait ce que l'on lui demande, vive Freehand...

Il est toujours dur de voir un bon produit disparaître non pas parce
qu'il est pas bon mais parce qu'il ne correspond plus à une logique
économique de son éditeur. PageMaker a subit la même trappe d'ailleurs.

Complétement hors sujet, et pour les anciens du secteur, il existait un
outil génial appelé More (édité par Symantech à l'époque). Symantech
l'antivirus ? oui oui, sauf que cet éditeur n'a jamais su le vendre et
l'a "tué". Il n'y a pas d'outil qui fait la même chose actuellement (à
ma connaissance du moins).
More était un outil de gestion d'idées super génial et très intuitif à
utiliser.
Lorsque j'ai à gérer des idées ou à dégrossir une problématique, je
prend un de mes vieux Macintosh sous OS 8 (!!!) qui ne sert qu'à ça
d'ailleurs pour utiliser More.
Et ensuite je fais un export Word et - heureusement - ce vieux MacBook a
été le premier à être équipé d'un unique port en USB 1. Je puis encore
donc lui glisser une clé USB dans le corps.

Sinon je fais comment avec le port SCSI ? ou ma liaison ADB ? Et ce
vieux Macintosh date de 1999... juste 10 ans...

On se retrouve avec des outils, des matériels avec lesquels il faut se
débrouiller, alors que les technos ont évolués et que certaines - très
bonnes, ont été abandonnées sur le bord du chemin. C'est super frustrant.

Alors respect mon ami, on est en phase, ras le bol des technos qui nous
obligent à nous remettre en cause non pas sur nos métiers de base mais
sur les moyens de faire ce métier.

Petite annonce N°1
Recherche moyen de lire des fichiers WordPerfect.

Petite annonce N°2
Recherche moyen de lire des bandes magnéto-optiques ou des cartouches
Syquest.


Tonton BP

[micropages]

Bonjour

Post by BPE
Petite annonce N°1
Recherche moyen de lire des fichiers WordPerfect.

CorelDraw sait importer les fichiers WordPerfect toutes versions

Amitiés
A+

[BPE]

Post by Yves Jean
FREEHAND doit survivre…
Un logiciel est sur le point de disparaître… cela paraît banal… mais
cʼest un vrai outil de
travail que lʼon va supprimer à de nombreux graphistes à travers le
monde.
Pourquoi va-t-il disparaître ? non-pas parce quʼil est obsolète mais
parce quʼune grande
société lʼa acheté, lʼa absorbé, ne le met plus à jour depuis trois
ans et va le supprimer pour garder
son propre logiciel sans véritable concurrence en face de lui.
http://www.freefreehand.org/index_fr.shtml
Mon témoignage est celui dʼune petite PME de 25 personnes,
spécialisée dans la création
et lʼimpression dʼétiquettes de vin et autres spiritueux. Nous
travaillons dans FreeHand depuis
1989 et grâce en partie à lui nous avons toujours pu lier créativité,
réactivité et production.
Ce qui est spécifique à notre style dʼimprimerie est le côté complexe
de lʼimpression dʼune
étiquette : papiers haut de gamme, impressions à chaud, vernis
gonflant, découpes spéciales,
sérigraphies et ceci sur des machines qui souvent gèrent 6 à 12
groupes dʼimpression en ligne.
La gestion des fichiers en amont est tout aussi complexe quant au
travail sur les
surimpressions, les engraissés, les impositions, les formes de
découpes spéciales, les
anamorphoses étc… En bref nous gérons tout cela, de la tablette
graphique jusquʼau flashage,
dans un seul et même logiciel : FreeHand.
Une autre spécificité dʼune imprimerie dʼétiquettes (et non des
moindres) est le côté
renouvelable de ce produit, cʼest à dire que nous faisons appel en
permanence à des fichiers
réalisés il y a un an, cinq ans ou vingt ans… que vont devenir tout
ces fichiers ? Le transfert dans
le logiciel concurrent est une vraie catastrophe. Il faudra les
reprendre à chaque fois. Nous avons
donc investi dans une formation de huit jours pour passer de FreeHand
à cet autre logiciel, ou
plutôt devrais-je dire à ces autres logiciels, car il en faut trois
pour arriver à peine à la cheville de
FreeHand. Même notre formateur en a été conscient de la difficulté et à
beaucoup souffert pour
monter une étiquette, choisie parmi les plus simples à réaliser.
Le but nʼest pas de comparer FreeHand à son concurrent direct, mais
plutôt de dire que les
utilisateurs doivent être libres de choisir le logiciel qui leur
convient le mieux pour sʼy sentir à lʼaise
et pour réaliser le meilleur travail et que la concurrence entre
logiciels a toujours fait progresser la
technique.
Nous continuons a utiliser FreeHand actuellement, mais pour combien
de temps?
Tôt ou tard une mise à jour du système de notre ordinateur bloquera le
fonctionnement de notre
logiciel favori.
En conclusion, ceux qui parmi vous se reconnaissent dans ce que je
viens de décrire sont
invités à mener une action, même minime, pour la survie de FreeHand.
Le meilleur geste est
certainement celui de souscrire à la Newsletter de Freefreehand et de
faire passer le message,
ceci, afin de maintenir les mises à jour de ce logiciel pour quʼil
reste opérationnel dans un
environnement informatique en évolution permanente. Ou alors, autre
solution, libérer le code
FreeHand pour en faire un logiciel libre.
Même si vous nʼêtes pas, ou nʼêtes plus, utilisateur de FreeHand,
merci dʼavance.
Yves Jean

Bonjour,

Je connais mal Freehand mais peu importe, mon message est plutôt un
témoignage de soutien de sympathie et de support sur l'initiative.

Je suis (ou plutôt j'étais) un formateur sur l'autre logiciel dont tu
parles qui me souviens d'une formation que j'ai animée il y a 3 ans.
Je me suis retrouvé dans la situation de ton formateur qui a galéré pour
gérer une étiquette de vins.

Sauf que là il s'agissait de gravure de médailles de métal - société
leader français qui porte le nom d'une personne qui a fait un livre qui
s'appelle "la France vue d'en haut" c'est la même famille - bref.

Cette entreprise travaillait depuis de nombreuses années avec Corel et
en était ravi. Les décisions du groupe était de passer au logiciel de
l'autre opinion et pas de discussion, on vous paie un formateur et c'est
comme ça...

En amont de la formation lorsque j'ai reçu les fichiers gérés avec
Corel, je me suis dis un truc du genre... p... de m...
Ok j'ai faim donc j'y vais.
Lorsque j'ai terminé la formation, je connaissais plein de trucs sur les
techniques de taille douce et de repoussement de métal à la gouge.
Mais j'avoue que je ne sais pas si ils sont désormais ravis de
travailler avec le logiciel de l'autre opinion...

J'ai plein d'exemples comme ça de formations sur Illustrator ou je me
suis retrouvé à ramer parce que chaque process est différent, des
habitudes de méthodes ont été appréhendée dans leurs ensemble et surtout
de bout en bout. Je n'y connais rien en impression d'étiquettes de vin
mais je comprend que la notion de vernis gonflant doit correspondre à
une même problématique que la notion de taille douce ou taille dure sur
métal et que tout formateur que tu sois et avec tes compétences, tu es
hors contexte en regard avec des méthodes professionnelle lissées et
ajustées mois après mois et années après années et prises dans une
globalité.

C'est d'ailleurs une des raisons principales pour laquelle j'ai
abandonné les formations sur cet outil de l'autre opinion. Etant
formateur en indépendant je me rendais vite compte que le centre de
formation faisait appel à moi parce que tout les autres formateurs avait
refusé. Mais à l'époque j'avais faim...

J'ai ainsi animé des formations "formidables" pour plein de sociétés qui
désiraient migrer ou que l'on avait imposé à migrer.
Et, à chaque fois je me trouvais devant le client qui avait un problème
particulier, des process différents, des savoir-faire que je ne
connaissais pas.

Exemples :
- Zadig et Voltaire pour de l'incrustation d'images de peau de serpent
sur des visuels de sacs à main crayonnés à la main (je jure que c'est
vrai...)
- Séphora pour des plans d'implantation de magasins (ok ça c'était plus
simple)
- La Délégation de l'Armement pour des gabarits de marquage sur des
munitions et des obus (je jure aussi que c'est vrai...)
- Reflet de France pour du design de packaging à plat (métier très
particulier et très spécifique auquel j'avoue que je ne suis pas expert
mais on ne m'avait pas prévenu)

Et je rentrais chez moi à chaque fois en me demandant ce que je faisais
là - et en plus j'étais mal payé.
J'ai donc arrêté cette activité de folie.

Donc on n'arrête pas une équipe qui gagne, si Freehand rempli son job et
qui fait ce que l'on lui demande, vive Freehand...

Il est toujours dur de voir un bon produit disparaître non pas parce
qu'il est pas bon mais parce qu'il ne correspond plus à une logique
économique de son éditeur. PageMaker a subit la même trappe d'ailleurs.

Complétement hors sujet, et pour les anciens du secteur, il existait un
outil génial appelé More (édité par Symantech à l'époque). Symantech
l'antivirus ? oui oui, sauf que cet éditeur n'a jamais su le vendre et
l'a "tué". Il n'y a pas d'outil qui fait la même chose actuellement (à
ma connaissance du moins).
More était un outil de gestion d'idées super génial et très intuitif à
utiliser.
Lorsque j'ai à gérer des idées ou à dégrossir une problématique, je
prend un de mes vieux Macintosh sous OS 8 (!!!) qui ne sert qu'à ça
d'ailleurs pour utiliser More.
Et ensuite je fais un export Word et - heureusement - ce vieux MacBook a
été le premier à être équipé d'un unique port en USB 1. Je puis encore
donc lui glisser une clé USB dans le corps.

Sinon je fais comment avec le port SCSI ? ou ma liaison ADB ? Et ce
vieux Macintosh date de 1999... juste 10 ans...

On se retrouve avec des outils, des matériels avec lesquels il faut se
débrouiller, alors que les technos ont évolués et que certaines - très
bonnes, ont été abandonnées sur le bord du chemin. C'est super frustrant.

Alors respect mon ami, on est en phase, ras le bol des technos qui nous
obligent à nous remettre en cause non pas sur nos métiers de base mais
sur les moyens de faire ce métier.

Petite annonce N°1
Recherche moyen de lire des fichiers WordPerfect.

Petite annonce N°2
Recherche moyen de lire des bandes magnéto-optiques ou des cartouches
Syquest.


Tonton BP

[BPE]

Post by Yves Jean
FREEHAND doit survivre…
Un logiciel est sur le point de disparaître… cela paraît banal… mais
cʼest un vrai outil de
travail que lʼon va supprimer à de nombreux graphistes à travers le
monde.
Pourquoi va-t-il disparaître ? non-pas parce quʼil est obsolète mais
parce quʼune grande
société lʼa acheté, lʼa absorbé, ne le met plus à jour depuis trois
ans et va le supprimer pour garder
son propre logiciel sans véritable concurrence en face de lui.
http://www.freefreehand.org/index_fr.shtml
Mon témoignage est celui dʼune petite PME de 25 personnes,
spécialisée dans la création
et lʼimpression dʼétiquettes de vin et autres spiritueux. Nous
travaillons dans FreeHand depuis
1989 et grâce en partie à lui nous avons toujours pu lier créativité,
réactivité et production.
Ce qui est spécifique à notre style dʼimprimerie est le côté complexe
de lʼimpression dʼune
étiquette : papiers haut de gamme, impressions à chaud, vernis
gonflant, découpes spéciales,
sérigraphies et ceci sur des machines qui souvent gèrent 6 à 12
groupes dʼimpression en ligne.
La gestion des fichiers en amont est tout aussi complexe quant au
travail sur les
surimpressions, les engraissés, les impositions, les formes de
découpes spéciales, les
anamorphoses étc… En bref nous gérons tout cela, de la tablette
graphique jusquʼau flashage,
dans un seul et même logiciel : FreeHand.
Une autre spécificité dʼune imprimerie dʼétiquettes (et non des
moindres) est le côté
renouvelable de ce produit, cʼest à dire que nous faisons appel en
permanence à des fichiers
réalisés il y a un an, cinq ans ou vingt ans… que vont devenir tout
ces fichiers ? Le transfert dans
le logiciel concurrent est une vraie catastrophe. Il faudra les
reprendre à chaque fois. Nous avons
donc investi dans une formation de huit jours pour passer de FreeHand
à cet autre logiciel, ou
plutôt devrais-je dire à ces autres logiciels, car il en faut trois
pour arriver à peine à la cheville de
FreeHand. Même notre formateur en a été conscient de la difficulté et à
beaucoup souffert pour
monter une étiquette, choisie parmi les plus simples à réaliser.
Le but nʼest pas de comparer FreeHand à son concurrent direct, mais
plutôt de dire que les
utilisateurs doivent être libres de choisir le logiciel qui leur
convient le mieux pour sʼy sentir à lʼaise
et pour réaliser le meilleur travail et que la concurrence entre
logiciels a toujours fait progresser la
technique.
Nous continuons a utiliser FreeHand actuellement, mais pour combien
de temps?
Tôt ou tard une mise à jour du système de notre ordinateur bloquera le
fonctionnement de notre
logiciel favori.
En conclusion, ceux qui parmi vous se reconnaissent dans ce que je
viens de décrire sont
invités à mener une action, même minime, pour la survie de FreeHand.
Le meilleur geste est
certainement celui de souscrire à la Newsletter de Freefreehand et de
faire passer le message,
ceci, afin de maintenir les mises à jour de ce logiciel pour quʼil
reste opérationnel dans un
environnement informatique en évolution permanente. Ou alors, autre
solution, libérer le code
FreeHand pour en faire un logiciel libre.
Même si vous nʼêtes pas, ou nʼêtes plus, utilisateur de FreeHand,
merci dʼavance.
Yves Jean

Bonjour,

Je connais mal Freehand mais peu importe, mon message est plutôt un
témoignage de soutien de sympathie et de support sur l'initiative.

Je suis (ou plutôt j'étais) un formateur sur l'autre logiciel dont tu
parles qui me souviens d'une formation que j'ai animée il y a 3 ans.
Je me suis retrouvé dans la situation de ton formateur qui a galéré pour
gérer une étiquette de vins.

Sauf que là il s'agissait de gravure de médailles de métal - société
leader français qui porte le nom d'une personne qui a fait un livre qui
s'appelle "la France vue d'en haut" c'est la même famille - bref.

Cette entreprise travaillait depuis de nombreuses années avec Corel et
en était ravi. Les décisions du groupe était de passer au logiciel de
l'autre opinion et pas de discussion, on vous paie un formateur et c'est
comme ça...

En amont de la formation lorsque j'ai reçu les fichiers gérés avec
Corel, je me suis dis un truc du genre... p... de m...
Ok j'ai faim donc j'y vais.
Lorsque j'ai terminé la formation, je connaissais plein de trucs sur les
techniques de taille douce et de repoussement de métal à la gouge.
Mais j'avoue que je ne sais pas si ils sont désormais ravis de
travailler avec le logiciel de l'autre opinion...

J'ai plein d'exemples comme ça de formations sur Illustrator ou je me
suis retrouvé à ramer parce que chaque process est différent, des
habitudes de méthodes ont été appréhendée dans leurs ensemble et surtout
de bout en bout. Je n'y connais rien en impression d'étiquettes de vin
mais je comprend que la notion de vernis gonflant doit correspondre à
une même problématique que la notion de taille douce ou taille dure sur
métal et que tout formateur que tu sois et avec tes compétences, tu es
hors contexte en regard avec des méthodes professionnelle lissées et
ajustées mois après mois et années après années et prises dans une
globalité.

C'est d'ailleurs une des raisons principales pour laquelle j'ai
abandonné les formations sur cet outil de l'autre opinion. Etant
formateur en indépendant je me rendais vite compte que le centre de
formation faisait appel à moi parce que tout les autres formateurs avait
refusé. Mais à l'époque j'avais faim...

J'ai ainsi animé des formations "formidables" pour plein de sociétés qui
désiraient migrer ou que l'on avait imposé à migrer.
Et, à chaque fois je me trouvais devant le client qui avait un problème
particulier, des process différents, des savoir-faire que je ne
connaissais pas.

Exemples :
- Zadig et Voltaire pour de l'incrustation d'images de peau de serpent
sur des visuels de sacs à main crayonnés à la main (je jure que c'est
vrai...)
- Séphora pour des plans d'implantation de magasins (ok ça c'était plus
simple)
- La Délégation de l'Armement pour des gabarits de marquage sur des
munitions et des obus (je jure aussi que c'est vrai...)
- Reflet de France pour du design de packaging à plat (métier très
particulier et très spécifique auquel j'avoue que je ne suis pas expert
mais on ne m'avait pas prévenu)

Et je rentrais chez moi à chaque fois en me demandant ce que je faisais
là - et en plus j'étais mal payé.
J'ai donc arrêté cette activité de folie.

Donc on n'arrête pas une équipe qui gagne, si Freehand rempli son job et
qui fait ce que l'on lui demande, vive Freehand...

Il est toujours dur de voir un bon produit disparaître non pas parce
qu'il est pas bon mais parce qu'il ne correspond plus à une logique
économique de son éditeur. PageMaker a subit la même trappe d'ailleurs.

Complétement hors sujet, et pour les anciens du secteur, il existait un
outil génial appelé More (édité par Symantech à l'époque). Symantech
l'antivirus ? oui oui, sauf que cet éditeur n'a jamais su le vendre et
l'a "tué". Il n'y a pas d'outil qui fait la même chose actuellement (à
ma connaissance du moins).
More était un outil de gestion d'idées super génial et très intuitif à
utiliser.
Lorsque j'ai à gérer des idées ou à dégrossir une problématique, je
prend un de mes vieux Macintosh sous OS 8 (!!!) qui ne sert qu'à ça
d'ailleurs pour utiliser More.
Et ensuite je fais un export Word et - heureusement - ce vieux MacBook a
été le premier à être équipé d'un unique port en USB 1. Je puis encore
donc lui glisser une clé USB dans le corps.

Sinon je fais comment avec le port SCSI ? ou ma liaison ADB ? Et ce
vieux Macintosh date de 1999... juste 10 ans...

On se retrouve avec des outils, des matériels avec lesquels il faut se
débrouiller, alors que les technos ont évolués et que certaines - très
bonnes, ont été abandonnées sur le bord du chemin. C'est super frustrant.

Alors respect mon ami, on est en phase, ras le bol des technos qui nous
obligent à nous remettre en cause non pas sur nos métiers de base mais
sur les moyens de faire ce métier.

Petite annonce N°1
Recherche moyen de lire des fichiers WordPerfect.

Petite annonce N°2
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Syquest.


Tonton BP

[BPE]

Post by Yves Jean
FREEHAND doit survivre…
Un logiciel est sur le point de disparaître… cela paraît banal… mais
cʼest un vrai outil de
travail que lʼon va supprimer à de nombreux graphistes à travers le
monde.
Pourquoi va-t-il disparaître ? non-pas parce quʼil est obsolète mais
parce quʼune grande
société lʼa acheté, lʼa absorbé, ne le met plus à jour depuis trois
ans et va le supprimer pour garder
son propre logiciel sans véritable concurrence en face de lui.
http://www.freefreehand.org/index_fr.shtml
Mon témoignage est celui dʼune petite PME de 25 personnes,
spécialisée dans la création
et lʼimpression dʼétiquettes de vin et autres spiritueux. Nous
travaillons dans FreeHand depuis
1989 et grâce en partie à lui nous avons toujours pu lier créativité,
réactivité et production.
Ce qui est spécifique à notre style dʼimprimerie est le côté complexe
de lʼimpression dʼune
étiquette : papiers haut de gamme, impressions à chaud, vernis
gonflant, découpes spéciales,
sérigraphies et ceci sur des machines qui souvent gèrent 6 à 12
groupes dʼimpression en ligne.
La gestion des fichiers en amont est tout aussi complexe quant au
travail sur les
surimpressions, les engraissés, les impositions, les formes de
découpes spéciales, les
anamorphoses étc… En bref nous gérons tout cela, de la tablette
graphique jusquʼau flashage,
dans un seul et même logiciel : FreeHand.
Une autre spécificité dʼune imprimerie dʼétiquettes (et non des
moindres) est le côté
renouvelable de ce produit, cʼest à dire que nous faisons appel en
permanence à des fichiers
réalisés il y a un an, cinq ans ou vingt ans… que vont devenir tout
ces fichiers ? Le transfert dans
le logiciel concurrent est une vraie catastrophe. Il faudra les
reprendre à chaque fois. Nous avons
donc investi dans une formation de huit jours pour passer de FreeHand
à cet autre logiciel, ou
plutôt devrais-je dire à ces autres logiciels, car il en faut trois
pour arriver à peine à la cheville de
FreeHand. Même notre formateur en a été conscient de la difficulté et à
beaucoup souffert pour
monter une étiquette, choisie parmi les plus simples à réaliser.
Le but nʼest pas de comparer FreeHand à son concurrent direct, mais
plutôt de dire que les
utilisateurs doivent être libres de choisir le logiciel qui leur
convient le mieux pour sʼy sentir à lʼaise
et pour réaliser le meilleur travail et que la concurrence entre
logiciels a toujours fait progresser la
technique.
Nous continuons a utiliser FreeHand actuellement, mais pour combien
de temps?
Tôt ou tard une mise à jour du système de notre ordinateur bloquera le
fonctionnement de notre
logiciel favori.
En conclusion, ceux qui parmi vous se reconnaissent dans ce que je
viens de décrire sont
invités à mener une action, même minime, pour la survie de FreeHand.
Le meilleur geste est
certainement celui de souscrire à la Newsletter de Freefreehand et de
faire passer le message,
ceci, afin de maintenir les mises à jour de ce logiciel pour quʼil
reste opérationnel dans un
environnement informatique en évolution permanente. Ou alors, autre
solution, libérer le code
FreeHand pour en faire un logiciel libre.
Même si vous nʼêtes pas, ou nʼêtes plus, utilisateur de FreeHand,
merci dʼavance.
Yves Jean

Désolé, mon logiciel de messagerie a envoyé mon message plusieurs fois
Mise à jour de ce jour d'hui de Tunderbird en version 3
Et en droit fil de ce que je disais - je dois m'adapter - pfff

Tonton BP