Discussion:
PS CS5
(trop ancien pour répondre)
jean-marc Mannucci
2012-02-07 08:04:02 UTC
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binsouère.

Voilà, je ne retrouve pas la commande "extraire" dans CS5, pouvez-vous
me dire où se cache cette #<beeeep># de commande de @..#?>>> ?

merci à vous.
--
Jean-marc Mannucci
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Jean-Marie Schwartz
2012-02-07 08:19:10 UTC
Permalink
Vous lisez mes messages et vous faites bien. Le 07/02/12 09:04, jean-marc
Post by jean-marc Mannucci
Voilà, je ne retrouve pas la commande "extraire" dans CS5, pouvez-vous
A mon avis, c'est parce qu'elle n'existe plus ;-)
http://community.adobe.com/help/search.html?q=extraire&hl=fr_FR&lr=fr_FR&l=p
hotoshop_product_adobelr
--
Jean-Marie

¡Díle no a las drogas!
jean-marc Mannucci
2012-02-07 15:24:49 UTC
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Post by Jean-Marie Schwartz
A mon avis, c'est parce qu'elle n'existe plus ;-)
http://community.adobe.com/help/search.html?q=extraire&hl=fr_FR&lr=fr_FR&l=p
hotoshop_product_adobelr
bien vu
Et je trouve que c'est uen mauvaise nouvelle.

Peut-être qu'Adobe a sous-estimé l'efficacité de la commande. Il faut
dire que utilisée "comme ça"n elle donnait des resultats plutôt moyens,.
Mais... avec un peu de jugeotte et quelques précautions et manipulations
préalables, il y avait moyen d'en tirer de bien beaux détourages.
Dommage.
--
Jean-marc Mannucci
************************************************
.
Jean-Marie Schwartz
2012-02-08 08:26:14 UTC
Permalink
Vous lisez mes messages et vous faites bien. Le 07/02/12 16:24, jean-marc
Post by jean-marc Mannucci
Post by Jean-Marie Schwartz
A mon avis, c'est parce qu'elle n'existe plus ;-)
http://community.adobe.com/help/search.html?q=extraire&hl=fr_FR&lr=fr_FR&l=p
hotoshop_product_adobelr
bien vu
Et je trouve que c'est uen mauvaise nouvelle.
Peut-être qu'Adobe a sous-estimé l'efficacité de la commande. Il faut
dire que utilisée "comme ça"n elle donnait des resultats plutôt moyens,.
Mais... avec un peu de jugeotte et quelques précautions et manipulations
préalables, il y avait moyen d'en tirer de bien beaux détourages.
Dommage.
« Module Extraire
Le module Extraire n¹est plus pris en charge par Photoshop CS5. Nous vous
recommandons vivement d¹utiliser l¹option Améliorer le contour et l¹outil
Sélection rapide pour des sélections optimales. »

Note aussi que tu peux démarrer Photoshop CS5 en mode 32 bits et retrouver
quelques modules autrement inaccessibles (consulte la doc).
--
Jean-Marie

« Yo no camino más, yo me siento. Yo no camino más » (Orquesta América)
La Bete des Vosges (Francis Chartier)
2012-02-11 06:40:47 UTC
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Post by Jean-Marie Schwartz
Note aussi que tu peux démarrer Photoshop CS5 en mode 32 bits et
retrouver quelques modules autrement inaccessibles (consulte la doc).
D'une manière générale, je trouve Illustrator CS5 inférieur à a version
CS4 du point de vue stabilité, et des petits détails agaçants à
l'utilisation quotidienne.

Par exemple : à la réouverture d'un fichier AI CS5, l'origine des
graduations va quasi systématiquement être déplacée au lieu de rester là
ou elle a été placée avant le dernier enregistrement.
Dans un flux de production pré-presse où on réutilise systématiquement
des gabarits de formes imprimantes, c'est agaçant de devoir rétablir
systématiquement l'origine qui garantit le placement des impos sur
machine.
Problème rencontré sur 3 postes passés en CS5.

Autre détail par exemple avec InDesign : le filtre d'importation des PDF
qui est plus "susceptible" sious CS5 que sous les versions précédentes.
Certains logiciels de courrier fusiennent resource et data fork avant
d'envoer un fichier en pièce jointe, sans pour autant changer l'extension
qui reste .pdf ou .eps.
InDesign CS3 et CS4 savent toujours les importer, alors que CS5 refuse
d'importer un PDF ou un EPS qui ne débite pas par le marqueur PostScript
%! ou %%! Adobe...
Même si c'est la faute du logiciel de courrier, c'est un peu agaçant de
perdre son temps sur des trucs qui ne fonctionnent plus après mise à jour.

Quant à essayer d'éduquer le client pour l'amener à changer la
configuration de son logiciel de courrier, bon courage...
--
La Bête des Vosges
Chris
2012-02-11 13:13:59 UTC
Permalink
Post by La Bete des Vosges (Francis Chartier)
D'une manière générale, je trouve Illustrator CS5 inférieur à a version
CS4 du point de vue stabilité,
Ce manque de stabilité a-t-il lieu sous Mac OS X ou sous Windows ? Le
comportement d'une application pouvant être très différent d'un
environnement à l'autre et réciproquement...

Je trouve, par exemple, que la CS4 Standard est légèrement instable et
surtout lente sous Leopard (Mac Pro, Intel Xeon quadri-coeur x2 et 4 Go
de RAM).
Post by La Bete des Vosges (Francis Chartier)
Par exemple : à la réouverture d'un fichier AI CS5, l'origine des
graduations va quasi systématiquement être déplacée au lieu de rester là
ou elle a été placée avant le dernier enregistrement.
Dans un flux de production pré-presse où on réutilise systématiquement
des gabarits de formes imprimantes, c'est agaçant de devoir rétablir
systématiquement l'origine qui garantit le placement des impos sur
machine.
Vous parlez bien du positionnement de l'origine, c'est-à-dire du point
zéro relatif dans la page, et non d'un éventuel déplacement du format de
page par rapport au visuel !?
A moins d'une contrainte liée à la technologie de votre flux de
production prépresse, et sachant que certains logiciels (ceux en amont
du flux) gèrent des points zéros respectivement absolu et relatif
(indépendamment l'un de l'autre), le positionnement de l'origine
relative (qui n'est là que pour apporter de l'ergonomie supplémentaire
mais bienvenue) ne devrait avoir aucune influence sur les coordonnées
absolues des objets dans la page, ni sur l'étape de flashage/impression.
Post by La Bete des Vosges (Francis Chartier)
Problème rencontré sur 3 postes passés en CS5.
S'agit-il de PC ou de Mac ?
Post by La Bete des Vosges (Francis Chartier)
Autre détail par exemple avec InDesign : le filtre d'importation des PDF
qui est plus "susceptible" sious CS5 que sous les versions précédentes.
Certains logiciels de courrier fusiennent resource et data fork avant
d'envoer un fichier en pièce jointe, sans pour autant changer l'extension
qui reste .pdf ou .eps.
InDesign CS3 et CS4 savent toujours les importer, alors que CS5 refuse
d'importer un PDF ou un EPS qui ne débite pas par le marqueur PostScript
%! ou %%! Adobe...
Même si c'est la faute du logiciel de courrier, c'est un peu agaçant de
perdre son temps sur des trucs qui ne fonctionnent plus après mise à jour.
Ça peut être même très agaçant (voire dommageable), mais Adobe, ayant
atteint un quasi-monopole avec ses logiciels et n'étant plus présente
sur le seul marché de la PAO, se moque (pour ne pas employer un autre
mot) bien des besoins et contraintes de production des uns et des
autres, en faisant passer sa stratégie marketing avant la technologie.
Cela consiste, depuis de nombreuses années (notamment depuis l'avènement
des fonctions et autres effets de transparence dans InDesign et
Illustrator), à pratiquer une certaine démagogie auprès de leurs
utilisateurs (et néanmoins clients) en leur promettant monts et
merveilles à propos de nouveaux outils qui, certes, apportent une
amélioration de l'ergonomie et de la productivité, mais qui ne rendent
pas pour autant les fichiers forcément exploitables dans tout
environnement prépresse.
Le fichier final Illustrator ou InDesign est tout beau, tout joli à
l'écran (encore que...) mais, par défaut, incompatible, avec le moindre
flux prépresse. Se pose alors la question du choix d'un format (EPS, PS
ou PDF, voire en Illustrator natif enregistré avec l'option "Créer un
fichier compatible PDF") intermédiaire entre InDesign/Illustrator et le
flux/RIP, selon des prérogatives (cahier des charges, etc) à déterminer
et à définir par le service de photogravure/prépresse.
Post by La Bete des Vosges (Francis Chartier)
Quant à essayer d'éduquer le client pour l'amener à changer la
configuration de son logiciel de courrier, bon courage...
Oui, quel temps (souvent) perdu en formalités, par téléphone et/ou par
e-mail, à tenter de faire respecter un Cahier des charges (qui donne
pourtant des indications assez simples sur la structure du fichier
Illustrator et son mode d'enregistrement) !

En ce qui me concerne (alors que j'ai à convertir des fichiers
Illustrator et PDF en format ArtPro), je trouve rédhibitoires certaines
lacunes de Illustrator (toutes versions confondues) qui, par ailleurs,
n'en est pas moins un excellent logiciel de création :

- son incapacité à gérer les polices de caractères pourtant incorporées
dans le fichier (Illustrator "compatible PDF" et PDF "classique") et
donc la nécessité d'avoir ces dernières actives, d'une façon ou d'une
autre, sur le système d'exploitation ;

- sa gestion plus ou moins chaotique et fermée des zones de page (zone
média, zone découpe, etc) : un paradoxe puisque c'est Adobe qui a défini
cette caractéristique en créant le format standard PDF (les cordonniers
sont toujours les plus mal chaussés...) ;

- et une limitation sur le travail des couleurs (primaires et tons
directs) due à l'absence de prise en charge d'un mode colorimétrique :
l'espace DeviceN (mode par défaut et, sauf erreur, exclusif dans ArtPro).

Toute la difficulté réside, effectivement, dans la pratique d'un minimum
de pédagogie auprès des clients les plus réfractaires aux usages de la
PAO...

Cordialement,
Christophe

P.-S. : excusez cette longue digression, quelque peu hors sujet par
rapport à la question initiale posée sur Photoshop.
La Bete des Vosges (Francis Chartier)
2012-02-11 15:43:04 UTC
Permalink
Post by Chris
Ce manque de stabilité a-t-il lieu sous Mac OS X ou sous Windows ? Le
comportement d'une application pouvant être très différent d'un
environnement à l'autre et réciproquement...
Mac Os X 10.6.8 pour les 3 postes sur lesquels j'ai constaté le problème
Post by Chris
Vous parlez bien du positionnement de l'origine, c'est-à-dire du point
zéro relatif dans la page, et non d'un éventuel déplacement du format de
page par rapport au visuel !?
Oui, point 0 pour les règles X et Y de la page/du document.
Pas de déplacement des éléments par rapport au format de doc, juste un
déplacement aléatoire (en tout cas je n'ai rien trouvé qui permette de
comprendre le pourquoi, ni qui semble avoir un rapport avec la valeur du
déplacement) de l'origine des règles..
Rien de grave, juste un défaut pour quelque chose qui fonctionnait
correctement auparavant.
Post by Chris
A moins d'une contrainte liée à la technologie de votre flux de
production prépresse, et sachant que certains logiciels (ceux en amont
du flux) gèrent des points zéros respectivement absolu et relatif
(indépendamment l'un de l'autre), le positionnement de l'origine
relative (qui n'est là que pour apporter de l'ergonomie supplémentaire
mais bienvenue) ne devrait avoir aucune influence sur les coordonnées
absolues des objets dans la page, ni sur l'étape de flashage/impression.
Tout le monde ne travaille pas avec des flux pré-presse d'un editeur X ou
Y avec génération d'impo : beaucoup de petits imprimeurs réalisent leurs
propres impositions "à la main" parce que leur parc machines (nombre de
groupes et format) ne justifie pas l'achat d'une solution Pandora+Prinergy
par exemple.

Dans ce cas, on utilise des gabarits sous Illustrator faits avec ses
petits doigts, et on monte des PDF des documents à imposer en respectant
des cotes précises par rapport au gabarit d'imposition.

L'utilisation d'un point origine immuable par rapport à des éléments
positionnés sur un calque (début d'une bande de roulement, système de
tétonnage, etc) permet de systématiquement monter les impos en étant
certain du repérage par rapport aux éléments pré-existants (forme de
découpe, cliché de dorure/gaufrage/foulage, forme déjà existante pour les
fonds ou certaines couleurs, etc.)
Sur la machine pour laquelle je bosse la plupart du temps (semi-
rotative), la laize papier utilisée est variable en fonction de la forme
de découpe et le format de cliché est donc également variable : on se
base sur une origine systématiquement située au centre du cliché dans la
laize (centrée sur la machine pour faciliter les réglages de pression des
groupes) et à 1,5mm en amont du premier filet de coupe en avance plutôt
qu'au bord du cliché, dont le positionnement est variable sur la machine.

Le gabarit ouvert sous Illustrator CS4 conserve son origine de règles à
cet endroit, ouvert sous CS5 elle sera ailleurs. Déplacée, "enregistrée
sous" ou crée avec un nouveau document elle changera encore de place,
sans aucun moyen de la figer à l'endroit voulu.
Et son emplacement n'est au centre d'aucune des dimensions, ni au centre
des éléments graphiques, que ce soit pour le document entier ou pour le
calque actif. Je cherche encore la logique du truc.
Post by Chris
Post by La Bete des Vosges (Francis Chartier)
Problème rencontré sur 3 postes passés en CS5.
S'agit-il de PC ou de Mac ?
Mac, je n'ai pas de PC avec CS5 sous la main, pour des raisons
historiques plus que techniques quasiment tout le monde travaille sur mac.
Post by Chris
Ça peut être même très agaçant (voire dommageable), mais Adobe, ayant
atteint un quasi-monopole avec ses logiciels et n'étant plus présente
sur le seul marché de la PAO, se moque (pour ne pas employer un autre
mot) bien des besoins et contraintes de production des uns et des
autres, en faisant passer sa stratégie marketing avant la technologie.
Tout à fait d'accord, mais ils semblent oublier que se moquer des
attentes du client à conduit Quark là où ils en sont aujourd'hui, alors
qu'ils dominaient outrageusement ce marché dans les années 90. La roue
tourne...
Post by Chris
- sa gestion plus ou moins chaotique et fermée des zones de page (zone
média, zone découpe, etc) : un paradoxe puisque c'est Adobe qui a défini
cette caractéristique en créant le format standard PDF (les cordonniers
sont toujours les plus mal chaussés...) ;
Oui, ça fait partie des pratiques qu'il faut absolument formaliser quand
plusieurs personnes sont susceptibles de travailler sur des fichiers :
toujours les mêmes habitudes de travail, parce qu'un tirage à refaire
coûte cher en temps machine, planning foutu en l'air et consommables.
Post by Chris
Toute la difficulté réside, effectivement, dans la pratique d'un minimum
de pédagogie auprès des clients les plus réfractaires aux usages de la
PAO...
Quand l'interlocuteur est un photograveur, un service d'exé ou quelqu'un
qui a un bagage technique on arrive à formaliser des procédures, mais
quand il s'agit d'un acheteur, d'un commercial ou du client final c'est
souvent techniquement et "politiquement" difficile d'obtenir quelque
chose de concret.
Post by Chris
P.-S. : excusez cette longue digression, quelque peu hors sujet par
rapport à la question initiale posée sur Photoshop.
Pareil, mais c'est toujours intéressant de confronter les expériences
dans ce métier. :)
--
La Bête des Vosges
Anne G
2012-02-11 16:03:02 UTC
Permalink
Post by La Bete des Vosges (Francis Chartier)
Post by Chris
Adobe, ayant
atteint un quasi-monopole avec ses logiciels et n'étant plus présente
sur le seul marché de la PAO, se moque (pour ne pas employer un autre
mot) bien des besoins et contraintes de production des uns et des
autres, en faisant passer sa stratégie marketing avant la technologie.
Tout à fait d'accord, mais ils semblent oublier que se moquer des
attentes du client à conduit Quark là où ils en sont aujourd'hui, alors
qu'ils dominaient outrageusement ce marché dans les années 90. La roue
tourne...
Peut-être, mais il n'y a plus personne dans le paysage PAO pour les manger.
Chris
2012-02-12 14:40:38 UTC
Permalink
Post by La Bete des Vosges (Francis Chartier)
Oui, point 0 pour les règles X et Y de la page/du document.
Pas de déplacement des éléments par rapport au format de doc, juste un
déplacement aléatoire (en tout cas je n'ai rien trouvé qui permette de
comprendre le pourquoi, ni qui semble avoir un rapport avec la valeur du
déplacement) de l'origine des règles..
Rien de grave, juste un défaut pour quelque chose qui fonctionnait
correctement auparavant.
Avec ou sans flux, votre RIP semble dépendre de ce paramètre.
Post by La Bete des Vosges (Francis Chartier)
Tout le monde ne travaille pas avec des flux pré-presse d'un editeur X ou
Oui, ayant une culture des flux de production depuis une dizaine
d'années, il faut que j'arrête de prendre mon cas pour une généralité...
Post by La Bete des Vosges (Francis Chartier)
beaucoup de petits imprimeurs réalisent leurs
propres impositions "à la main" parce que leur parc machines (nombre de
groupes et format) ne justifie pas l'achat d'une solution Pandora+Prinergy
par exemple.
Dans ce cas, on utilise des gabarits sous Illustrator faits avec ses
petits doigts, et on monte des PDF des documents à imposer en respectant
des cotes précises par rapport au gabarit d'imposition.
Chapeau bas ! Désolé, je dois décidément être déconnecté de certaines
réalités. Les gens qui montent "encore" à la main des impositions sur
Illustrator (ou XPress, InDesign, etc) ont du mérite et m'inspirent du
respect. Il est dommage qu'ils aient parfois (souvent !?) à subir, au
sein de leur entreprise, un manque de considération et de reconnaissance
(à plus d'un titre...) malgré la charge de travail qu'ils fournissent.

En environnement prépresse, la nécessité d'automatiser certaines tâches
pousse à la course à l'armement en termes d'investissements en logiciels.

Cela peut être un mal pour un bien quand tout marche comme sur des
roulettes. Dans ce cas, l'utilisateur profite alors d'un certain confort
de travail, non pour satisfaire son plaisir personnel (même si ça compte
aussi !) mais pour assurer la bonne marche de l'entreprise. De plus,
cela permet de se concentrer sur son métier tout en s'affranchissant
d'étapes longues, répétitives et sources d'erreur(s).
Par exemple, un premier opérateur chargé de "sécuriser" une brochure va
préparer chaque page afin d'en figer la structure (incorporation et/ou
vectorisation des polices, etc) de manière à pouvoir, à partir d'un
fichier unique, faire un PDF de relecture, une sortie papier à telle
résolution avec tel profil colorimétrique, avec ou sans gamme de
contrôle. Ensuite, un deuxième opérateur montera ces pages uniques dans
une imposition sans avoir à se préoccuper d'éventuelles questions de
polices ou d'images manquantes.

En revanche, l'inverse (un bien pour un mal) peut se produire et, même
avec la présence permanente d'un administrateur spécialisé, le moindre
petit incident peut se révéler difficile, voire impossible à résoudre
sans le recours à un support technique. De ce point de vue, une
automatisation à outrance peut conduire à des contraintes et autres
effets pervers qu'il faut savoir prendre en compte :

- la nécessité d'une vigilance permanente obligeant l'administrateur à
bien connaître l'architecture (souvent client/serveur) de ses flux :
sauvegarde, entretien et maintenance, mise à jour, stratégie de
production, amélioration de l'ergonomie pour l'opérateur, information et
formation de ce dernier ;

- le risque de multiplier les talons d'Achille car, dans une
architecture relativement complexe, un fichier "se promenant" d'un
serveur à l'autre selon un besoin donné, peut faire l'objet d'un blocage
quelconque ou d'un échec : si un des serveurs s'arrête (quelle que soit
la raison : plantage, erreur logicielle, fichier soumis non conforme,
etc) tout ou partie de la production s'arrête également ;

- la déshumanisation du métier de l'opérateur qui, s'il est mal formé
aux flux, peut vite être désorienté et avoir le sentiment de passer pour
un presse-bouton : perte de repères et d'autonomie, et même de
compétences au point de ne plus savoir effectuer certaines tâches
manuellement si le flux fait défaut (en pareil cas, il se peut que
l'opérateur n'ait, de toute façon, aucun recours alternatif rapide à
mettre en œuvre), ou encore la propension à se reposer sur (ses
lauriers) la technologie "qui sait tout faire" tout en négligeant des
étapes de contrôle décisives sur les fichiers.

A mon humble avis, il faut trouver le juste équilibre entre
automatisation et travail manuel en donnant à l'opérateur une marge de
manœuvre, c'est-à-dire un mode interactif (à travers un mode opératoire)
lui permettant de prendre les bonnes décisions et d'appliquer les bonnes
pratiques avant de soumettre un fichier à un flux d'automatisation.

Par exemple, en préparation de fichiers de packaging avec ArtPro,
l'opérateur va réceptionner le fichier fourni par le client, évaluer son
exploitabilité et sa conformité à un cahier des charges (à l'aide d'un
outil comme PitStop Pro) et à un dossier de fabrication (lié au Bon de
commande du client), convertir ce fichier en format ArtPro.
Pendant cette étape de conversion, ArtPro va certifier le fichier source
à l'aide d'un profil PitStop, "nettoyer" le fichier ArtPro, signaler un
filet trop fin, tout en ayant forcé les noirs purs à 100 % en
surimpression, supprimé les couleurs inutilisées et uniformisé les
suffixes des tons directs Pantone, vectorisé les textes à la volée, etc.
Une fois la pose unitaire ArtPro mise en conformité (vérification du
tracé de découpe et recadrage de la Zone Découpe sur ce dernier,
traitement des couleurs, application de grossis-maigris, et j'en
passe...) et finalisée par l'opérateur, elle est soumise à un flux de
sortie papier pour épreuve et/ou de génération d'un fichier de relecture
via un RIP PDF (par opposition à un RIP PostScript).

Ensuite, ArtPro dispose d'un module (PowerStepper, en option) de
répétition de pose (dont les fonctions d'imposition automatisent des
tâches sans avoir recours à un flux dédié) qui consiste à interpréter un
fichier CFF2 (dont le tracé est conforme à l'outil de découpe, et qui
contient des informations de positionnement et de retournement de pose)
permettant à l'opérateur de définir les zones de page par rapport à
l'encombrement du tracé, puis de placer exactement les poses unitaires
sans se soucier de leurs coordonnées !

Enfin, après relecture de la pose unitaire par le client et obtention de
son Bon à graver, un export PDF unique de l'imposition est créé. Après
contrôle du PDF à l'écran, le fichier est soumis à deux flux distincts.
Le premier flux rippe (toujours sur le même RIP PDF) le fichier (en
conservant et en aplatissant toutes les couleurs, y compris les couleurs
techniques : réserves de vernis, tracé de découpe, etc) pour une sortie
composite sur papier en basse résolution. Cette sortie est contrôlée et
comparée au calque de tracé conforme à l'outil de découpe.
Une fois la sortie papier validée, le deuxième flux (qui, entre-temps et
sur ordre de l'opérateur, a déjà supprimé les couleurs techniques du
PDF) permet à l'opérateur d'adresser le fichier à une sortie appropriée
(en fonction du type d'impression, telle courbe de compensation
d'engraissement du point de trame sera appliquée, et des angles de trame
seront ou non forcés, etc) en séparation in-RIP (génération de
Tiff/1bit) pour flashage des plaques sur le CTP.

Voilà : un protocole parmi tant d'autres.
Post by La Bete des Vosges (Francis Chartier)
L'utilisation d'un point origine immuable par rapport à des éléments
positionnés sur un calque (début d'une bande de roulement, système de
tétonnage, etc) permet de systématiquement monter les impos en étant
certain du repérage par rapport aux éléments pré-existants (forme de
découpe, cliché de dorure/gaufrage/foulage, forme déjà existante pour les
fonds ou certaines couleurs, etc.)
Sur la machine pour laquelle je bosse la plupart du temps (semi-
rotative), la laize papier utilisée est variable en fonction de la forme
de découpe et le format de cliché est donc également variable : on se
base sur une origine systématiquement située au centre du cliché dans la
laize (centrée sur la machine pour faciliter les réglages de pression des
groupes) et à 1,5mm en amont du premier filet de coupe en avance plutôt
qu'au bord du cliché, dont le positionnement est variable sur la machine.
Votre expérience montre bien que, d'un procédé d'impression à un autre
(je fais des fichiers pour de l'offset feuille à feuille), les
contraintes de préparation sont très différentes. Chaque imprimeur
choisissant une technologie plutôt qu'une autre et cette dernière
déterminant le protocole de production à mettre en place, il est
d'autant plus laborieux d'expliquer au client que tel PDF 1.3 soi-disant
universel ou tel EPS n'est pas forcément exploitable chez un imprimeur
ou un autre.
Post by La Bete des Vosges (Francis Chartier)
Le gabarit ouvert sous Illustrator CS4 conserve son origine de règles à
cet endroit, ouvert sous CS5 elle sera ailleurs. Déplacée, "enregistrée
sous" ou crée avec un nouveau document elle changera encore de place,
sans aucun moyen de la figer à l'endroit voulu.
Et son emplacement n'est au centre d'aucune des dimensions, ni au centre
des éléments graphiques, que ce soit pour le document entier ou pour le
calque actif. Je cherche encore la logique du truc.
Ne connaissant pas Illustrator CS5 (je sais, c'est étonnant...), y
aurait-il une option qui permettrait de charger ou non les préférences
(origine, etc) du fichier à son ouverture (cette option existe, par ex.,
sous ArtPro) ?
Post by La Bete des Vosges (Francis Chartier)
Mac, je n'ai pas de PC avec CS5 sous la main, pour des raisons
historiques plus que techniques quasiment tout le monde travaille sur mac.
Loin de moi l'idée de troller (inconsciemment ou non) en lançant le
sempiternel débat Mac/PC. C'est juste intéressant de connaître les
différences de comportement de cette application, s'il y a lieu, entre
ces deux environnements, surtout quand on est amené à faire un choix de
matériel sur un site de production.
Post by La Bete des Vosges (Francis Chartier)
Tout à fait d'accord, mais ils semblent oublier que se moquer des
attentes du client à conduit Quark là où ils en sont aujourd'hui, alors
qu'ils dominaient outrageusement ce marché dans les années 90. La roue
tourne...
Oui, quand la première version de InDesign est sortie, beaucoup
d'utilisateurs (virtuoses) de XPress avaient juré mordicus qu'ils ne
passeraient pas au nouveau logiciel de Adobe. Depuis, ce sont les mêmes
qui ont viré leur cuti.
Evidemment, InDesign n'a pas évité les erreurs de jeunesse (souvenir
catastrophique du pilote PostScript de la version 1.5...) mais,
désormais, il y avait enfin des passerelles directes avec Illustrator et
Photoshop, et un moteur typographique autrement plus performant (juste
avec ses réglages par défaut) que celui de XPress.
Ce dernier, dans sa version 6.5 par ex., forçait un aplatissement des
transparences lors d'un export en PDF 1.4 !? Effaré, un technicien
spécialiste d'un flux d'automatisation m'avait rétorqué, en apprenant ce
comportement : "Ils ont vraiment envie d'arrêter la PAO, chez Quark !?".
Aujourd'hui, vu de ma fenêtre (c'est-à-dire celle du service prépresse
dans lequel je travaille), la réception de fichiers XPress est devenue
rare et les fichiers PDF issus de ce logiciel minoritaires par rapport
aux exports PDF de InDesign...
Post by La Bete des Vosges (Francis Chartier)
toujours les mêmes habitudes de travail, parce qu'un tirage à refaire
coûte cher en temps machine, planning foutu en l'air et consommables.
Oui, plus le dossier de fabrication avance dans la chaîne de
fabrication, et plus le coût de revient augmente de manière
considérable, surtout quand on franchit le seuil critique du numérique à
l'analogique.
Post by La Bete des Vosges (Francis Chartier)
mais
quand il s'agit d'un acheteur, d'un commercial ou du client final c'est
souvent techniquement et "politiquement" difficile d'obtenir quelque
chose de concret.
Voici les quelques critères de qualité d'un acheteur : les quantités, le
tarif et le délai. Quant au reste...
Petite conversation téléphonique entre un collègue fabricant et un
acheteur :
- l'acheteur : "Dites, vous pensez pouvoir tenir le délai de livraison
pour la semaine prochaine ?"
- le fabricant : "Euh... c'est un peu délicat : vous nous aviez déjà
fourni les fichiers soi-disant "prêts à flasher" un peu en retard, et
maintenant que nous vous avons soumis nos fichiers de relecture, vous
nous demandez de procéder nous-mêmes à des corrections de texte qui
semblent simples à réaliser (tout en n'étant pas de notre ressort) alors
que ces textes sont initialement vectorisés (ou alors les polices de
caractères sont bien incorporées dans le PDF, mais en jeux partiels)...".
Dialogue de sourds...

Cordialement,
Christophe
Anne G
2012-02-11 15:20:50 UTC
Permalink
Post by La Bete des Vosges (Francis Chartier)
CS5 refuse
d'importer un PDF ou un EPS qui ne débite pas par le marqueur PostScript
%! ou %%! Adobe...
Même si c'est la faute du logiciel de courrier, c'est un peu agaçant de
perdre son temps sur des trucs qui ne fonctionnent plus après mise à jour.
Quant à essayer d'éduquer le client pour l'amener à changer la
configuration de son logiciel de courrier, bon courage...
On peut toujours lui recommander de compresser le fichier.
La Bete des Vosges (Francis Chartier)
2012-02-11 15:51:12 UTC
Permalink
Post by Anne G
On peut toujours lui recommander de compresser le fichier.
Il y a effectivement des méthodes simples, sauf quand on est face à
quelqu'un qui en est encore à demander des BAT en jpg ou par fax parce
que "c'est plus pratique que les pdf".

Les mêmes qui vous téléphonent parce qu'ils ont bien reçu les fichiers,
mais il faut également les renvoyer à une autre adresse email, "c'est
plus simple" que de transférer le mail... :)

On a surtout envie de lui conseiller de ramener l'ordinateur au vendeur
et de raccrocher le téléphone au plus vite avant de hurler. :)
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La Bête des Vosges
Tardigradus
2012-02-13 10:05:04 UTC
Permalink
Post by La Bete des Vosges (Francis Chartier)
Il y a effectivement des méthodes simples, sauf quand on est face à
quelqu'un qui en est encore à demander des BAT en jpg ou par fax parce
que "c'est plus pratique que les pdf".
Tiens, on a les mêmes clients ? :)
--
Tardigradus
e^iπ=-1 c'est magnifique
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